Fêtes Magiques au Château de Castelnaud

Une plongée dans l’histoire et l’enchantement

 

Noël magique au château de Castelnaud

Plongée dans l’histoire et l’enchantement

Au cœur du Périgord noir, le château de Castelnaud invite les familles à découvrir un Noël comme nul autre. Décoré avec soin pour les fêtes, ce château médiéval, le plus visité du sud-ouest, devient une scène vivante où histoire, contes et imagination se mêlent pour émerveiller petits et grands.


L’exposition Playmobil, un retour triomphal

L’exposition Playmobil est de retour, transformant le château en un univers miniature magique. Chaque recoin du château abrite des scènes captivantes, où des personnages Playmobil recréent des moments historiques et fantastiques. Les enfants, fascinés par ces reconstitutions détaillées, plongent dans un monde où la créativité n’a pas de limites.

Ce spectacle enchanteur est inclus dans le billet d’entrée habituel, accessible jusqu’au 9 mars 2025, offrant une raison supplémentaire de visiter le Périgord noir en famille cet hiver.


La crèche des Rois mages : une œuvre d’art unique

Parmi les merveilles de Noël au château de Castelnaud, la crèche des Rois mages se distingue par sa précision et sa beauté. Insérée dans le parcours des crèches du Périgord noir, cette création artisanale met en scène le périple épique des Rois mages à travers des détails minutieux qui captivent l’imagination.


Contes et légendes pour petits et grands

Les couloirs du château résonnent avec la magie des contes et légendes. Ces récits, adaptés à toute la famille, transportent les visiteurs dans un monde où l’histoire et l’imaginaire se rencontrent. C’est une opportunité parfaite pour partager un moment chaleureux tout en découvrant les traditions locales et médiévales.


Visite nocturne : dans les pas d’Aliénor

Pour une expérience encore plus immersive, la visite nocturne du château, proposée pendant les fêtes, offre une toute autre perspective. Une guide costumée emmène les familles à travers des récits anciens, révélant des secrets et des mystères cachés du château.

Ces visites, organisées entre le 26 et le 30 décembre ainsi que le 2 janvier, débutent à 17h30 et plongent les visiteurs dans une ambiance unique où l’histoire prend vie sous les étoiles.


Essayage de costumes médiévaux : une immersion totale

Les familles peuvent également revêtir des costumes authentiques des XIVe et XVe siècles, devenant ainsi chevaliers ou dames de la cour le temps d’une photo ou d’une promenade dans le château. Aucune réservation n’est requise pour cette animation, accessible à tous, quel que soit l’âge.


Les trésors du Périgord noir à découvrir

Une visite au château de Castelnaud est également l’occasion d’explorer les trésors environnants du Périgord noir. À proximité, des lieux tels que le Gouffre de Proumeyssac, surnommé la cathédrale de cristal, et les jardins de Marqueyssac, chef-d’œuvre de l’art topiaire, complètent une journée riche en découvertes.


Informations pratiques pour votre visite

Le château de Castelnaud est accessible à tous sans réservation pour l’exposition Playmobil et les animations en journée. Toutefois, pour les visites nocturnes, il est conseillé de réserver à l’avance via le site officiel castelnaud.com ou par téléphone.

Les animations sont incluses dans le prix d’entrée habituel, garantissant une expérience mémorable sans frais supplémentaires.


Un Noël inoubliable à Castelnaud

Que ce soit pour les jeunes aventuriers fascinés par les Playmobil, pour les amateurs de légendes captivantes ou pour les familles en quête d’un moment magique, le château de Castelnaud offre une expérience unique.

Vivez un Noël inoubliable dans ce cadre historique enchanteur, où chaque détail raconte une histoire et chaque instant devient un souvenir précieux.


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Storytelling

Une nuit d’hiver au château de Castelnaud

Le froid mordait les collines du Périgord noir, dessinant des volutes de givre sur les fenêtres des vieilles maisons. Dans les rues pavées de Sarlat, trois jeunes amis marchaient en silence, leurs pas résonnant doucement sous la lumière des lampadaires. Lucie, Gabriel, et Anna, tous trois âgés de seize ans, étaient des rêveurs, de ceux qui trouvent la magie dans les coins oubliés du monde. Ce soir-là, ils avaient décidé de s’aventurer au château de Castelnaud, attirés par les récits d’une crèche extraordinaire et par l’idée de braver la nuit. Le château se dressait fièrement dans la vallée, ses murs de pierre illuminés par une lueur douce, presque mystique. En s’approchant de l’entrée, Lucie, la plus imaginative du trio, murmura : « On dirait que l’histoire nous appelle… » Anna, toujours pragmatique, répondit avec un sourire : « Peut-être, mais si elle nous appelle, espérons qu’elle a de bonnes histoires à raconter. » Gabriel, quant à lui, restait silencieux, perdu dans les ombres dansantes des tours.
À l’intérieur, le château était métamorphosé. Des scènes miniatures Playmobil prenaient vie dans chaque recoin. Il y avait des chevaliers en armure, des princesses évanescentes, des paysans qui semblaient rire et danser. Mais ce n’était qu’un prélude. Une pièce en particulier les attendait, plus calme, plus mystérieuse : la salle où se trouvait la crèche des Rois mages. Ils pénétrèrent dans la pièce lentement, presque avec révérence. La crèche était là, baignée dans une lumière dorée. Elle n’était pas un simple assemblage d’objets ; elle était vivante, racontant une histoire ancienne avec une précision presque surnaturelle. Les Rois mages, richement colorés, semblaient avancer sur le sable, leurs visages sculptés portant les marques du temps et de la dévotion. Le désert miniature s’étendait devant eux, parsemé de détails que seuls les yeux attentifs pouvaient percevoir : une étoile vacillante dans le ciel, une oasis minuscule, et même un petit dromadaire dont les yeux semblaient refléter les secrets du voyage. Lucie s’accroupit près de la crèche, son souffle formant un léger nuage dans l’air froid. « Vous voyez ça ? » murmura-t-elle. « C’est comme si… comme si on pouvait les entendre penser. » Anna et Gabriel se rapprochèrent, captivés à leur tour. Ils restèrent ainsi, comme suspendus dans le temps, absorbés par les visages des Rois mages. Il y avait une histoire dans chaque regard, un voyage à travers les sables, les étoiles et les doutes. Gabriel, qui parlait rarement de ses pensées, murmura soudain : « Vous pensez qu’ils avaient peur ? » Lucie tourna lentement la tête vers lui. « Peur de quoi ? » demanda-t-elle. Il haussa les épaules, les yeux toujours fixés sur la crèche. « De ne jamais arriver. De chercher quelque chose qui pourrait ne pas exister. » Un silence s’installa, mais c’était un silence doux, comme une couverture chaude posée sur leurs épaules. Anna brisa finalement le moment : « Mais ils sont arrivés, non ? Ils ont trouvé ce qu’ils cherchaient. Ça compte, même si le chemin était incertain. » Alors qu’ils se relevaient, prêts à continuer leur exploration du château, une voix douce les interrompit. Une guide costumée, vêtue comme une dame médiévale, les observait avec un sourire bienveillant. « Vous savez, cette crèche n’est pas seulement une histoire. Elle est un miroir. Elle montre à chacun ce qu’il a besoin de voir. Peut-être que, pour vous, elle parle de voyages, de doutes ou de courage. Pour d’autres, elle raconte une tout autre histoire. » Les trois amis la regardèrent, intrigués mais silencieux. Gabriel glissa ses mains dans ses poches, Lucie haussa un sourcil curieux, et Anna posa doucement une main sur le bras de la guide. « Et vous ? Qu’est-ce qu’elle vous montre ? » La femme sourit doucement, mais ne répondit pas. « Continuez votre chemin, » dit-elle simplement.
En sortant du château cette nuit-là, le froid semblait moins mordant, et les étoiles brillaient plus intensément. Les trois amis marchèrent ensemble dans le silence apaisant de la nuit. La crèche restait ancrée dans leur esprit, non pas comme une simple exposition, mais comme une sorte de promesse – celle que, même dans les doutes et les incertitudes, il y a toujours une lumière qui guide ceux qui osent avancer.

 

 
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Les toits de lauzes

« Ces dalles en pierre calcaire qui font le charme de bien des constructions périgourdines sont extraites des carrières du Périgord. Leur couleur ocre et dorée  vous suit dans tous les paysages. Avec le temps, l’humidité, elle prend une couleur foncée qui vous rappellera celle de l’ardoise.
Bien des vieilles maisons du sarladais, des manoirs mais aussi les 
Châteaux du Périgord, sont en pierres blondes et couvertes avec les lauzes.
Ce sont des plaques de calcaire que l’on trouve et que l’on peut voir à l’état naturel dans certaines carrières, sous la terre arable, à 30 ou 35cm, le calcaire se présente en strates. 
Les dépôts remontent à 80 millions d’années, au Crétacé supérieur, lorsqu’une mer peu profonde recouvrait les lieux, puis s’est retirée, nous laissant cette magnifique pierre dorée qui se présente souvent sous forme de couches fines de 3 à 5 centimètres d’épaisseur séparées par des joints. Cette roche en se délitant donne des dalles de pierre appelées lauzes… appellation qui vient de l’Occitan.

Les couvreurs, les lauziers les utilisent, selon la tradition, et d’après un savoir-faire ancestral. Les pierres sont taillées, empilées avec précision, sans mortier jusqu’au faîtage. Ce bâti très lourd pèse entre 500 et 800 kilos au mètre carré. L’inclinaison des charpentes permet de renvoyer du poids directement sur les murs.
Thierry CHAPOULIE perpétue l’art des lauziers à Saint-Geniès. « Le travail de la lauze offre des réalisations rares. Les techniques sont ancestrales ; elles différent en fonction de la roche utilisée pour la couverture, de la forme des toitures et des savoir-faire régionaux. Les toitures en lauze sont très résistantes et ne craignent pas la foudre. Elles sont souvent exposées aux vents et aux intempéries. On dit que la principale qualité de la lauze est qu’elle est faite pour durer cent
ans. La couverture en lauzes est un travail long et complexe qui exige une très grande connaissance de cette pierre calcaire. Il s’agit de retailler des blocs de 40 kg de pierre avec une réalisation de 1 m² en moyenne de pose par jour et par personne et un coût élevé de 500 à
1000 euros le m². Cette pierre calcaire pèse 700 kg au m² ; elle est taillée selon des règles très précises avec un marteau forgé comme il y a 200 ans. Dans le Périgord on peut observer une pose
des lauzes en tas de charge sur des lattes de châtaigniers. Les lauzes sont insérées entre les lattes ; celles-ci servant de support tout en permettant de bloquer chaque lauze. Cette technique de couverture est en voie de disparition en France parce que les lauzes lourdes, coûteuses, et longues à poser sont souvent remplacées par des ardoises industrielles, des tuiles ou des plaques de tôle galvanisée ou d’acier laqué nécessitant moins d’entretien. » (FICHE D’INVENTAIRE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL DE LA FRANCE)

« Utiliser les ressources à portée de main pour s’abriter, c’est ce que l’homme a toujours fait. Les maisons, à leur façon, racontent l’histoire de chaque région. Dans le Périgord Noir, c’est une pierre plate, la lauze, qui couvre les toitures. Thierry Chapoulie fait partie des rares artisans capables de monter de telles couvertures. Il transmet son amour pour ce métier de maître lauzier à son fils et à un jeune apprenti, afin que ce savoir-faire ancestral ne se perde pas. » France 3 Nouvelle-Aquitaine 2018