Fêtes Magiques au Château de Castelnaud

Une plongée dans l’histoire et l’enchantement

 

Noël magique au château de Castelnaud

Plongée dans l’histoire et l’enchantement

Au cœur du Périgord noir, le château de Castelnaud invite les familles à découvrir un Noël comme nul autre. Décoré avec soin pour les fêtes, ce château médiéval, le plus visité du sud-ouest, devient une scène vivante où histoire, contes et imagination se mêlent pour émerveiller petits et grands.


L’exposition Playmobil, un retour triomphal

L’exposition Playmobil est de retour, transformant le château en un univers miniature magique. Chaque recoin du château abrite des scènes captivantes, où des personnages Playmobil recréent des moments historiques et fantastiques. Les enfants, fascinés par ces reconstitutions détaillées, plongent dans un monde où la créativité n’a pas de limites.

Ce spectacle enchanteur est inclus dans le billet d’entrée habituel, accessible jusqu’au 9 mars 2025, offrant une raison supplémentaire de visiter le Périgord noir en famille cet hiver.


La crèche des Rois mages : une œuvre d’art unique

Parmi les merveilles de Noël au château de Castelnaud, la crèche des Rois mages se distingue par sa précision et sa beauté. Insérée dans le parcours des crèches du Périgord noir, cette création artisanale met en scène le périple épique des Rois mages à travers des détails minutieux qui captivent l’imagination.


Contes et légendes pour petits et grands

Les couloirs du château résonnent avec la magie des contes et légendes. Ces récits, adaptés à toute la famille, transportent les visiteurs dans un monde où l’histoire et l’imaginaire se rencontrent. C’est une opportunité parfaite pour partager un moment chaleureux tout en découvrant les traditions locales et médiévales.


Visite nocturne : dans les pas d’Aliénor

Pour une expérience encore plus immersive, la visite nocturne du château, proposée pendant les fêtes, offre une toute autre perspective. Une guide costumée emmène les familles à travers des récits anciens, révélant des secrets et des mystères cachés du château.

Ces visites, organisées entre le 26 et le 30 décembre ainsi que le 2 janvier, débutent à 17h30 et plongent les visiteurs dans une ambiance unique où l’histoire prend vie sous les étoiles.


Essayage de costumes médiévaux : une immersion totale

Les familles peuvent également revêtir des costumes authentiques des XIVe et XVe siècles, devenant ainsi chevaliers ou dames de la cour le temps d’une photo ou d’une promenade dans le château. Aucune réservation n’est requise pour cette animation, accessible à tous, quel que soit l’âge.


Les trésors du Périgord noir à découvrir

Une visite au château de Castelnaud est également l’occasion d’explorer les trésors environnants du Périgord noir. À proximité, des lieux tels que le Gouffre de Proumeyssac, surnommé la cathédrale de cristal, et les jardins de Marqueyssac, chef-d’œuvre de l’art topiaire, complètent une journée riche en découvertes.


Informations pratiques pour votre visite

Le château de Castelnaud est accessible à tous sans réservation pour l’exposition Playmobil et les animations en journée. Toutefois, pour les visites nocturnes, il est conseillé de réserver à l’avance via le site officiel castelnaud.com ou par téléphone.

Les animations sont incluses dans le prix d’entrée habituel, garantissant une expérience mémorable sans frais supplémentaires.


Un Noël inoubliable à Castelnaud

Que ce soit pour les jeunes aventuriers fascinés par les Playmobil, pour les amateurs de légendes captivantes ou pour les familles en quête d’un moment magique, le château de Castelnaud offre une expérience unique.

Vivez un Noël inoubliable dans ce cadre historique enchanteur, où chaque détail raconte une histoire et chaque instant devient un souvenir précieux.


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Storytelling

Une nuit d’hiver au château de Castelnaud

Le froid mordait les collines du Périgord noir, dessinant des volutes de givre sur les fenêtres des vieilles maisons. Dans les rues pavées de Sarlat, trois jeunes amis marchaient en silence, leurs pas résonnant doucement sous la lumière des lampadaires. Lucie, Gabriel, et Anna, tous trois âgés de seize ans, étaient des rêveurs, de ceux qui trouvent la magie dans les coins oubliés du monde. Ce soir-là, ils avaient décidé de s’aventurer au château de Castelnaud, attirés par les récits d’une crèche extraordinaire et par l’idée de braver la nuit. Le château se dressait fièrement dans la vallée, ses murs de pierre illuminés par une lueur douce, presque mystique. En s’approchant de l’entrée, Lucie, la plus imaginative du trio, murmura : « On dirait que l’histoire nous appelle… » Anna, toujours pragmatique, répondit avec un sourire : « Peut-être, mais si elle nous appelle, espérons qu’elle a de bonnes histoires à raconter. » Gabriel, quant à lui, restait silencieux, perdu dans les ombres dansantes des tours.
À l’intérieur, le château était métamorphosé. Des scènes miniatures Playmobil prenaient vie dans chaque recoin. Il y avait des chevaliers en armure, des princesses évanescentes, des paysans qui semblaient rire et danser. Mais ce n’était qu’un prélude. Une pièce en particulier les attendait, plus calme, plus mystérieuse : la salle où se trouvait la crèche des Rois mages. Ils pénétrèrent dans la pièce lentement, presque avec révérence. La crèche était là, baignée dans une lumière dorée. Elle n’était pas un simple assemblage d’objets ; elle était vivante, racontant une histoire ancienne avec une précision presque surnaturelle. Les Rois mages, richement colorés, semblaient avancer sur le sable, leurs visages sculptés portant les marques du temps et de la dévotion. Le désert miniature s’étendait devant eux, parsemé de détails que seuls les yeux attentifs pouvaient percevoir : une étoile vacillante dans le ciel, une oasis minuscule, et même un petit dromadaire dont les yeux semblaient refléter les secrets du voyage. Lucie s’accroupit près de la crèche, son souffle formant un léger nuage dans l’air froid. « Vous voyez ça ? » murmura-t-elle. « C’est comme si… comme si on pouvait les entendre penser. » Anna et Gabriel se rapprochèrent, captivés à leur tour. Ils restèrent ainsi, comme suspendus dans le temps, absorbés par les visages des Rois mages. Il y avait une histoire dans chaque regard, un voyage à travers les sables, les étoiles et les doutes. Gabriel, qui parlait rarement de ses pensées, murmura soudain : « Vous pensez qu’ils avaient peur ? » Lucie tourna lentement la tête vers lui. « Peur de quoi ? » demanda-t-elle. Il haussa les épaules, les yeux toujours fixés sur la crèche. « De ne jamais arriver. De chercher quelque chose qui pourrait ne pas exister. » Un silence s’installa, mais c’était un silence doux, comme une couverture chaude posée sur leurs épaules. Anna brisa finalement le moment : « Mais ils sont arrivés, non ? Ils ont trouvé ce qu’ils cherchaient. Ça compte, même si le chemin était incertain. » Alors qu’ils se relevaient, prêts à continuer leur exploration du château, une voix douce les interrompit. Une guide costumée, vêtue comme une dame médiévale, les observait avec un sourire bienveillant. « Vous savez, cette crèche n’est pas seulement une histoire. Elle est un miroir. Elle montre à chacun ce qu’il a besoin de voir. Peut-être que, pour vous, elle parle de voyages, de doutes ou de courage. Pour d’autres, elle raconte une tout autre histoire. » Les trois amis la regardèrent, intrigués mais silencieux. Gabriel glissa ses mains dans ses poches, Lucie haussa un sourcil curieux, et Anna posa doucement une main sur le bras de la guide. « Et vous ? Qu’est-ce qu’elle vous montre ? » La femme sourit doucement, mais ne répondit pas. « Continuez votre chemin, » dit-elle simplement.
En sortant du château cette nuit-là, le froid semblait moins mordant, et les étoiles brillaient plus intensément. Les trois amis marchèrent ensemble dans le silence apaisant de la nuit. La crèche restait ancrée dans leur esprit, non pas comme une simple exposition, mais comme une sorte de promesse – celle que, même dans les doutes et les incertitudes, il y a toujours une lumière qui guide ceux qui osent avancer.

 

 
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La croix templière de Domme : mystères gravés dans la pierre

La Porte des Tours, gardienne des secrets templiers

En l’an de grâce 1307, sous l’ombre des murs puissants de la Porte des Tours, les chevaliers du Temple furent emprisonnés, victimes des sombres machinations de Philippe le Bel. Ces murs, témoins silencieux d’un destin tragique, portent encore aujourd’hui les marques laissées par ces hommes. Parmi ces gravures, la croix templière se distingue, sobre mais riche de sens, symbole d’une foi inébranlable dans une époque troublée.

Dans le calme imposant de cette bastide perchée au-dessus de la vallée de la Dordogne, ces marques racontent une histoire vieille de plus de sept siècles. Gravées dans la pierre, elles portent la mémoire des chevaliers qui, face à leur sort incertain, trouvèrent refuge dans la prière et l’art sacré.

 

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Une croix empreinte de foi et de mystère

La croix templière de Domme, bien que simple dans son dessin, est un puissant symbole d’appartenance et de résistance. Gravée par des mains emprisonnées, elle révèle l’attachement des Templiers à leur mission divine et leur refus de céder à la désespérance.

Certains chercheurs suggèrent que ces gravures pourraient contenir des messages cryptés, traces d’une connaissance sacrée préservée par les Templiers. Mais même dépouillée de telles spéculations, la croix reste un témoignage poignant de la foi de ces hommes face à l’adversité.

Les graffitis templiers, une mémoire fragile

En ces lieux chargés d’histoire, chaque gravure est précieuse, mais leur existence est menacée. L’érosion du temps et l’usure naturelle effacent peu à peu ces graffitis templiers, malgré les efforts de conservation. Le célèbre chanoine Tonnelier, qui réalisa dans les années 1970 des relevés précis par estampillage, avertissait déjà de leur fragilité.

Ces marques ne sont pas seulement des éléments décoratifs ou historiques : elles incarnent un cri silencieux, un dialogue entre le passé et le présent. Perdre ces gravures, c’est laisser s’éteindre une part de la mémoire de Domme et de ses chevaliers.

Une histoire gravée dans les pierres de Domme

La bastide de Domme, perchée sur une falaise de calcaire blond, offre bien plus qu’un panorama sur la vallée de la Dordogne. Ses remparts, ses ruelles pavées, et surtout la Porte des Tours évoquent une époque où le sacré et l’histoire s’entremêlaient.

Les croix templières gravées sur les murs sont des invitations à explorer un passé riche de mystères et de légendes. À travers ces marques, on entrevoit les vies et les espoirs de ceux qui, même emprisonnés, aspiraient à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes.

Domme, entre légendes et patrimoine

Domme, joyau du Périgord Noir, est un lieu où chaque pierre raconte une histoire. La croix templière, symbole central de ce récit, attire les passionnés d’histoire médiévale et de spiritualité. Mais au-delà du symbole, elle nous rappelle la fragilité de l’héritage laissé par les hommes du passé.

La bastide elle-même est un chef-d’œuvre d’urbanisme médiéval, conçue pour protéger et élever. Ses remparts et ses portes monumentales sont le théâtre de récits où se croisent chevaliers, pèlerins et simples voyageurs. Dans ce décor intemporel, la croix templière s’inscrit comme une clé, un point d’entrée vers une histoire encore à déchiffrer.

Un symbole qui traverse les âges

La croix templière de Domme, gravée dans la pierre séculaire de la Porte des Tours, est au-delà du vestige. Elle incarne un héritage spirituel et historique qui continue de captiver et d’inspirer : il est vécu par tous ceux qui viennent à Domme

À Domme, chaque visiteur peut se connecter à cette histoire, ressentir le poids des siècles, et imaginer les récits de ceux qui, malgré l’adversité, ont laissé derrière eux ces marques indélébiles. L’histoire des Templiers est celle des croisades et de leur chute tragique, mais aussi celle de leur humanité gravée dans les murs de Domme. Un mystère toujours vivant, une invitation à rêver et à découvrir.

Lou Cocal : la biscuiterie sarladaise et l’Histoire

Et si je vous racontais une histoire ?
(Presque) vrai storytelling de Jean-Marc Blancherie

 

Le Cahier de Simon : L’Héritage d’une Cuisine Oubliée

 

Sous les cieux lourds d’un hiver périgourdin, les gouttes de pluie glissaient sur les fenêtres embrumées de la vieille maison familiale, où Olivier Charpenet et ses enfants entreprenaient un grand nettoyage. L’air était chargé du parfum de cire et de bois ancien, une senteur familière, rassurante, qui les enveloppait de souvenirs ancestraux. Alors qu’ils poussaient une vieille malle poussiéreuse dans un coin de la pièce, elle se révéla, massive et imposante, couverte de toiles d’araignées. Elle avait traversé les âges, silencieuse, oubliée.

Olivier s’arrêta un instant, ses mains hésitant sur le couvercle. Ses enfants, intrigués par son silence, approchèrent, leurs yeux pétillant d’une curiosité enfantine. Doucement, presque solennellement, il souleva le couvercle. À l’intérieur, un sabre usé, une tenue militaire aux couleurs fanées, et un objet qui attira aussitôt son regard : un cahier, rongé par le temps, aux pages jaunies mais bien préservées. Le nom inscrit sur la couverture fit battre son cœur plus vite : Simon Laval.

Simon Laval, son ancêtre, cuisinier sous les drapeaux napoléoniens, n’avait jamais été qu’une ombre dans les récits familiaux. Mais ce cahier contenait plus que des souvenirs militaires. Il était une fenêtre ouverte sur une autre époque, une époque où Simon, bien avant de partir à la guerre, avait consigné les recettes de sa terre natale, le Périgord, avec un soin presque religieux. Dans ces pages griffonnées à la hâte entre deux campagnes, Olivier retrouva l’écho des terroirs oubliés, de saveurs que l’histoire avait presque effacées.

Au fil des pages, il découvrit les racines profondes de sa propre passion. La truffe, le foie gras, les noix, tout y était, comme une litanie des plaisirs culinaires du Périgord. Mais ce qui frappa Olivier, ce n’était pas seulement la richesse des ingrédients ou la précision des recettes. C’était l’âme de Simon, qui se dévoilait dans chaque mot, dans chaque note en marge, comme un dialogue intime avec le lecteur. Simon n’était pas seulement un cuisinier. Il était un poète de la table, un homme qui voyait dans chaque plat une manière de connecter les êtres, de leur offrir un peu de chaleur dans un monde souvent froid.

Inspiré par cette découverte, Olivier, créateur de LOU COCAL à Sarlat, décida de raviver l’héritage de Simon à travers ses propres créations. Mais contrairement à ses contemporains, il ne cherchait pas à innover pour le simple plaisir de créer du neuf. Non, pour Olivier, tout avait déjà été dit, écrit, cuisiné. Son rôle n’était pas de révolutionner, mais d’adapter, avec humilité, ces trésors anciens aux goûts du jour. Le biscuit à la châtaigne, qu’il avait conçu, était la parfaite incarnation de cette philosophie : une recette où le miel doux et la farine de châtaigne se mariaient pour rappeler le goût de la terre tout en répondant aux attentes modernes.

Le four géant, hérité d’une autre époque et restauré avec soin, devenait ainsi le pont entre le passé et le présent. Chaque création qui en sortait était imprégnée de cette double temporalité, où la modernité venait honorer la tradition, et où chaque bouchée transportait les clients vers des temps oubliés.

Avec le temps, la renommée de LOU COCAL s’était construite sur cette subtile alchimie entre respect du passé et innovation modérée. Olivier n’était pas un simple artisan, il était le gardien d’une mémoire, celle d’une famille et d’une région. Et chaque nouvelle recette, que ce soit un biscuit au géranium, une gourmandise sans beurre ou un sablé aux légumes, n’était qu’une nouvelle façon de raconter cette histoire, de la transmettre, comme Simon avait tenté de le faire, entre les lignes de son vieux cahier de recettes.

Au cœur de Sarlat, dans sa boutique parfumée aux effluves de sablés et de châtaignes, Olivier prenait souvent le temps de s’asseoir avec ses clients, leur racontant, un sourire aux lèvres, l’histoire de Simon Laval. Ce n’était pas seulement une histoire de recettes, c’était une histoire de lien, d’héritage, de transmission. Et dans chaque biscuit, dans chaque bouchée, cette histoire continuait de vivre, d’une manière douce et émouvante.

Ainsi, Olivier Charpenet n’était pas seulement le créateur de LOU COCAL, il était le gardien d’un trésor familial, le passeur d’un savoir séculaire, et le lien vivant entre les époques, les hommes et les saveurs.

Le PODCAST de Love Périgord

 

L’interview en vidéo : tout ce que vous voulez savoir de l’histoire de la biscuiterie sarladaise.
Mais allez la visiter : quelle ambiance !

Un belle vidéo de l’entreprise qui parle de son origine

Ecouter aussi ce que nous dit Olivier Charpenet du Périgord de sa jeunesse

Un Manga à Sarlat : L’APPEL DE LA LANTERNE

Réservez le Manga : L'appel de la Lanterne N°1

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🌟 À Sarlat, une aventure hors du temps vous attend ! 🌟

Dans notre ville, où l’histoire se mêle au quotidien, Sarah, Lucas et Néo s’apprêtent à percer le mystère de la Lanterne des morts. 🏰
Mais Sarlat n’est pas seulement une ville touristique. Derrière ses pierres anciennes, des secrets sont enfouis, et nos jeunes héros vont découvrir que la Lanterne recèle des mystères qui ne tiennent pas seulement aux hypothèses que nous venons de rappeler…Des mystères et des aventures plus inattendus encore, qui vont en appeler d’autres !
🔮 Plongez dans cette aventure locale remplie d’histoire et de mystère, où passé et futur se rejoignent au cœur de Sarlat.
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Par courrier, ou à la librairie « La Licorne », à Sarlat à partir du Samedi 28 Septembre après-midi. Réservez votre exemplaire à l’avance ici, pour être sûr d’en avoir un !

 

Atelier d’écriture : le temps

Lire toute la page, puis participez (mail ici) 

 

Cette image, à l’atmosphère profondément mystérieuse et surréaliste, nous transporte dans un monde où le temps semble être à la fois omniprésent et figé. Le centre de l’attention est une gigantesque horloge, ornée de détails complexes et de fines lignes, qui domine un paysage désolé composé de formations rocheuses abruptes et d’une perspective infinie. Le visage humain, intégré dans l’horloge, symbolise l’intrication de l’humanité avec le temps — une relation indissociable et presque mécanique.

Symbolisme du Temps :
L’horloge représente le temps, une force inévitable et constante dans l’univers. Le fait que l’horloge soit démesurément grande par rapport au paysage environnant pourrait suggérer que le temps est une force surhumaine, omnipotente, à laquelle personne ne peut échapper. Les chiffres romains et les engrenages fins renforcent l’idée d’un mécanisme complexe et inéluctable qui régit notre existence.

L’Humanisation du Temps :
Le visage qui émerge de l’horloge semble indiquer que le temps n’est pas simplement une mesure mécanique, mais qu’il est profondément lié à l’expérience humaine. Cela pourrait aussi suggérer une réflexion sur la manière dont les humains perçoivent le temps, le façonnent et en sont façonnés. L’expression du visage, mélancolique ou stoïque, pourrait évoquer la contemplation, l’acceptation ou même la tristesse face au passage du temps.

Le Paysage Désertique :
La scène se déroule dans un environnement désertique et isolé, ce qui peut symboliser la solitude existentielle face au temps, ou l’idée que le temps transcende l’individu, ne laissant que des traces solitaires dans un vaste univers. L’absence de vie autre que l’horloge et le visage humain renforce cette idée de solitude intemporelle.

Les Sphères Flottantes :
Des sphères flottantes entourent l’horloge, semblant défier les lois de la gravité. Ces sphères pourraient représenter des pensées, des souvenirs ou des fragments du temps qui sont suspendus dans l’éther, figés dans le cadre de l’infini.

Valorisation de l’Image

Cette œuvre, par son esthétique noire et blanche et son surréalisme, invite à une profonde introspection sur la nature du temps et de l’existence humaine. L’artiste a réussi à capturer la complexité de ces thèmes à travers une composition riche en symboles, tout en maintenant une ambiance de mystère et de contemplation.

Le style visuel, rappelant certaines œuvres graphiques ou les scènes dystopiques de films de science-fiction, est d’une finesse remarquable. Les détails précis de l’horloge, associés à la silhouette humaine et à l’immensité du paysage, créent une scène à la fois poétique et déconcertante. Ce contraste entre l’immensité du temps et la fragilité de l’existence humaine offre une puissante réflexion sur la place de l’humanité dans l’univers.

Cette image pourrait être utilisée pour illustrer des thèmes philosophiques ou littéraires sur le temps, la mémoire, et la condition humaine. Elle pourrait également inspirer des créations narratives, des poèmes ou des réflexions sur le caractère éphémère de la vie face à l’infinité du temps.

 

Atelier d’écriture à DOMME  –  SARLAT

A partir de ce texte, transgressez, écrivez à partir de vous-même; et donnez nous une histoire bien plus…

Le village des horloges silencieuses

Dans un coin reculé du monde, au bord d’une forêt dense où les arbres se penchent vers le ciel comme pour chuchoter des secrets, se trouvait un village que nul étranger n’avait jamais réussi à quitter. Ce village, oublié par le temps, portait un nom que les habitants avaient eux-mêmes effacé de leur mémoire : Los Relojes Silenciosos, le Village des Horloges Silencieuses.

Chaque maison, bâtie de pierres usées et de bois centenaire, abritait une horloge. Ces horloges n’étaient pas banales. Elles avaient des visages humains sculptés, avec des yeux clos comme plongés dans un sommeil éternel. Elles ne faisaient aucun bruit. Ni le tic-tac familier, ni le doux carillon. Rien. Elles étaient figées, immobiles, suspendues entre deux battements de cœur. Les villageois, pourtant, vivaient leur vie autour de ces horloges, sans jamais se poser de questions, comme si le silence de leurs gardiens du temps était la norme.

Il y avait une coutume à Los Relojes Silenciosos, transmise de génération en génération. Chaque enfant, à l’âge de douze ans, devait choisir une horloge parmi celles qui ornaient le village et passer une nuit entière en sa compagnie. Ce rituel, sans explication, marquait le passage à l’âge adulte. Les enfants revenaient toujours le matin, mais quelque chose en eux était différent. Ils avaient un regard que même les anciens ne pouvaient déchiffrer.

Un jour, arriva au village une jeune femme aux cheveux couleur de nuit, montée sur un cheval blanc qu’elle guidait comme un esprit. Son nom était Isabela, et elle cherchait un frère disparu depuis des années. On lui avait dit qu’il avait été vu pour la dernière fois à Los Relojes Silenciosos, mais les villageois, comme hypnotisés, ne se souvenaient de rien. Ils la regardaient avec des yeux voilés, presque effrayés, et murmuraient des prières inaudibles lorsqu’elle passait près d’eux.

Déterminée, Isabela s’installa dans une vieille maison abandonnée à la lisière du village. Elle n’avait qu’une seule horloge, plus grande que les autres, avec un visage si réaliste qu’il semblait respirer. Chaque nuit, Isabela entendait des bruits étranges provenant de cette horloge. Des murmures, comme des voix étouffées dans un rêve. Mais l’horloge, elle, restait toujours silencieuse, son visage de pierre inexpressif.

Un soir, alors qu’Isabela contemplait le crépuscule, un vieil homme apparut à sa porte. Ses yeux, bleu perçant, avaient l’éclat de quelqu’un qui en savait trop. Il lui raconta l’histoire du village, une légende perdue dans les brumes du temps. Les horloges, disait-il, étaient autrefois les gardiennes du village, des êtres vivants condamnés par une malédiction à surveiller le passage du temps sans jamais pouvoir l’influencer. Chaque fois qu’un enfant choisissait une horloge, il héritait d’une part de son secret, mais à un coût terrible : sa vie devenait un écho de celle de l’horloge.

Cette nuit-là, Isabela décida de faire l’impensable. Elle força l’horloge à s’ouvrir. À l’intérieur, elle découvrit un cœur battant lentement, enveloppé de racines anciennes. Et sous les racines, le visage de son frère, figé dans un sommeil éternel. Dans un mélange de terreur et de tristesse, Isabela comprit que son frère était devenu l’une des horloges, victime du même sort que ceux qui l’avaient précédé.

Mais alors que tout espoir semblait perdu, l’horloge parla. Sa voix, douce comme un murmure de vent, lui révéla un secret : pour briser la malédiction, Isabela devait réactiver le temps dans le village, en réveillant toutes les horloges simultanément. Mais pour cela, elle devait sacrifier quelque chose de précieux : ses souvenirs les plus chers.

Résolue, Isabela se mit en quête des horloges. À minuit, elle prononça les paroles qu’elle avait apprises du vieil homme. Les horloges, une à une, commencèrent à résonner, d’abord en un faible écho, puis en un crescendo de battements puissants. Les visages des horloges se mirent à pleurer des larmes de sable, et les aiguilles se mirent en mouvement. Le village tout entier se mit à vibrer comme s’il se réveillait d’un long sommeil.

Mais au moment où la dernière horloge reprit vie, Isabela sentit ses souvenirs s’effacer. Elle se rappela de moins en moins de son frère, de sa quête, du village lui-même. Elle devint une étrangère dans sa propre vie, marchant parmi les ruines d’un passé qu’elle ne reconnaissait plus. Les horloges s’éteignirent alors, libérant les âmes emprisonnées, mais laissant Isabela perdue dans un monde sans mémoire.

Un matin, un jeune homme passa par le village abandonné et trouva une femme assise devant une horloge, fixant le vide avec des yeux pleins de larmes invisibles. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentit étrangement lié à elle. Sans un mot, il l’emmena avec lui, quittant pour toujours le Village des Horloges Silencieuses, laissant derrière eux un lieu où le temps avait enfin cessé de compter.

Et ainsi, le village s’endormit pour l’éternité, son nom disparu dans les brumes, emportant avec lui ses mystères et les âmes qui l’avaient habité. Les horloges, elles, continuent peut-être de battre quelque part, dans un autre monde, attendant le jour où quelqu’un viendra à nouveau briser leur silence.

 

Le magazine Zen & Slow

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