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La véritable histoire de Camille et Lucas à Domme
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En l’an de grâce, alors que l’automne tendait ses derniers rayons sur les terres du Périgord Noir, deux jeunes amants, nommés Camille et Lucas, décidèrent de se rendre dans la bastide royale de Domme, laquelle se dressait fièrement au sommet d ‘une falaise escarpée, veillant depuis des siècles sur la douce rivière Dordogne.
Or, le chemin qu’ils empruntèrent était bordé de chênes centenaires, dont les branches semblaient murmurer aux cœurs des voyageurs des secrets oubliés. Lorsque les murs de Domme apparaissaient enfin à l’horizon, baignant dans une lumière dorée, Camille ressentit un frisson courir le long de son échine, comme si un voile de mystère enveloppait le village. « N’est-ce point un endroit où les âmes anciennes errent encore ? » se demande-t-elle en silence.
L’entrée de la bastide se faisait par la Porte des Tours, ces robustes sentinelles de pierre qui, depuis des temps immémoriaux, gardaient l’accès au village. La légende contenait que ces tours avaient autrefois servi de prison aux derniers chevaliers du Temple, captifs d’un destin funeste. Lucas, d’un naturel aventureux, propose d’explorer ces remparts antiques. Mais à peine eût-il franchi le seuil, qu’une étrange torpeur l’envahit, comme si l’air même s’était épaissi d’un souffle venu d’un autre âge.
Les jeunes gens s’enfoncèrent dans les ruelles pavées, où le silence régnait, seulement brisé par le froissement des feuilles mortes. La place de la Halle, qu’ils atteignaient peu après, semblait désertée de toute vie. « Où sont passés les villageois ? » murmura Camille, inquiète. Pourtant, les boutiques étaient ouvertes, et de loin, elles pouvaient apercevoir des mets disposés sur les tables des échoppes, comme si le temps lui-même s’était arrêté en plein cœur d’une foire.
Une étrange lumière attire leur attention, émanant de l’entrée de la Grotte de Domme, située sous la Halle. Une vieille femme, voûtée par les années, se tient là, semblant les attendre. « Entrez, jeunes âmes égarées », dit-elle d’une voix à la fois douce et cassée. « Le cœur de la terre recèle bien des merveilles, mais aussi des vérités que seuls les plus courageux osent affronter. »
Intrigués, mais non sans une certaine appréhension, Camille et Lucas s’avancèrent vers la grotte. À peine eurent-ils franchit le seuil que la température chute brusquement, et l’obscurité les enveloppa. Pourtant, la lueur étrange de la vieille femme persistait, guidant leurs pas à travers les méandres souterrains. Chaque goutte d’eau résonnait comme le battement d’un cœur ancien, et les murs de pierre semblaient pulser d’une vie propre.
Soudain, la lumière s’intensifie, révélant une vaste salle où les stalactites et stalagmites formaient d’étranges figures, semblables à des visages pétrifiés dans un cri éternel. Lucas s’avança, fasciné, tandis que Camille restait en retraite, l’instinct lui soufflant de ne point s’attarder. « Ce lieu est-il un sanctuaire ou une prison ? » se questionna-t-elle. Mais Lucas, ébloui par la beauté des lieux, ne l’entendit point.
C’est alors que la vieille femme, qui n’avait jusque-là dit mot, reprit la parole. « Les pierres se souviennent des vies passées. Ceux qui osent pénétrer dans ces lieux doivent être prêts à affronter leurs propres ombres. » À ces mots, Lucas sentit une main glacée se poser sur son épaule. Se retournant vivement, il se trouva nez à nez avec un être d’ombre, dont les yeux étincelaient d’une lumière surnaturelle.
« Qui es-tu ? » s’écria-t-il, mais la créature ne répondit point. À la place, elle tendit une main squelettique vers Lucas, comme pour l’attirer dans les ténèbres. Pris de panique, Lucas fit un pas en arrière, mais l’ombre semblait se fondre dans le sol, s’étirant pour engloutir tout ce qui l’entourait.
Camille, rassemblant tout son courage, s’empara d’un cristal qui reposait sur le sol, irradiant d’une lueur douce et apaisante. Elle le brandit devant elle, et aussitôt, l’ombre recula, émettant un sifflement furieux. La vieille femme éclata de rire, un son qui résonna dans toute la grotte. « Il semblerait que tu aies trouvé la clé, jeune fille. Mais cette aventure est loin d’être terminée. L’ombre ne disparaîtra que lorsque vous accepterez ce que vous redoutez le plus. »
Comprenant que leur épreuve n’était pas encore achevée, Camille et Lucas s’engagèrent plus avant dans la grotte, où ils rencontrèrent d’autres ombres, d’autres souvenirs oubliés. À chaque obstacle, le cristal brillait plus intensément, et peu à peu, ils découvrent les vérités enfouies en eux.
Lorsqu’ils émergèrent enfin de la grotte, le village avait retrouvé son animation, mais Camille et Lucas n’étaient plus les mêmes. Ils avaient fait face à leurs peurs, découvert la part d’ombre qui dormait en eux, et trouvé la force de l’accepter. La vieille femme avait disparu, mais ses paroles résonnaient encore à leurs oreilles.
Domme, ce lieu intemporel, avait révélé son secret : ce n’était pas seulement un village, mais un miroir des âmes qui le visitaient. Et tandis que le soleil se couchait, baignant la vallée de la Dordogne dans une lumière dorée, Camille et Lucas comprirent que leur voyage ne faisait que commencer, car l’ombre et la lumière dansaient désormais en harmonie dans leur cœur.
Ainsi s’acheva l’étrange aventure de Camille et Lucas dans la bastide de Domme, où le passé et le présent se mêlent, où chaque pierre murmure un secret, et où les âmes courageuses trouvent toujours le chemin vers la lumière.
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La légende de Sarlat
Histoire de Sarlat
L’histoire
Sarlat, joyau du Périgord Noir, est une ville dont l’histoire remonte à des millénaires. Fondée autour d’une abbaye bénédictine au IXe siècle, Sarlat a évolué à travers les époques, passant d’un simple monastère à une ville prospère, fortifiée, et riche en culture et en patrimoine. Voici une présentation détaillée de son histoire.
Origines et Premiers Temps
Les origines de Sarlat sont enracinées profondément dans le temps. Des traces d’occupation humaine au sud de Sarlat remontent au paléolithique, ce qui atteste de la présence humaine bien avant le Moyen Âge. Des vestiges gallo-romains, tels que des statuettes en bronze de Vénus et de Minerve et des traces de routes romaines, témoignent d’une activité continue dans la région.
La Fondation de l’Abbaye
Au IXe siècle, une abbaye bénédictine est fondée dans une étroite cuvette naturelle, une décision stratégique en raison de la protection offerte par le terrain. L’abbaye devient rapidement un centre religieux majeur. Le premier document mentionnant cette abbaye date de 954. Au XIIe siècle, l’abbaye atteint son apogée avec l’agrandissement des bâtiments et l’arrivée des reliques de saint Sacerdos, attirant de nombreux pèlerins et consolidant la réputation spirituelle de Sarlat.
Époque Médiévale
Expansion et Fortification
Du IXe au XIIe siècle, Sarlat commence à se développer autour de deux pôles principaux : l’abbaye et l’église Sainte-Marie. Au début du XIIe siècle, la ville commence à s’étendre du nord au sud. En 1223, la commune de Sarlat est créée, marquant un tournant important. Les bourgeois de la ville obtiennent des privilèges face à l’autorité religieuse, et une première enceinte fortifiée est construite.
Transformation en Évêché
En 1317, le pape Jean XXII transforme l’abbaye en évêché, renforçant le pouvoir religieux et administratif de la ville. Ce nouvel évêché souffre cependant de tensions similaires à celles de l’abbaye, mais il contribue à l’expansion de Sarlat, qui voit ses infrastructures religieuses se multiplier.
La Guerre de Cent Ans
La Guerre de Cent Ans (1337-1453) est une période tumultueuse pour Sarlat. En 1360, par le traité de Brétigny, Sarlat passe sous domination anglaise. Cependant, en 1370, la ville redevient française et participe activement à la reconquête de la région. Malgré les destructions causées par la guerre, Sarlat en sort renforcée et plus mature. La ville adopte alors de nouvelles armoiries avec la salamandre, symbole de renaissance et d’immortalité.
Renaissance et Temps Modernes
Épanouissement au XVIe Siècle
Le XVIe siècle est une période de renaissance pour Sarlat, marquée par une floraison d’édifices religieux et civils. L’arrivée de Nicolas Gaddi, évêque florentin, apporte une influence italienne et humaniste à la ville. Sarlat vit alors à l’heure italienne, influencée par les idées de la Renaissance.
Guerres de Religion
Les guerres de Religion (1562-1598) apportent une nouvelle fois des troubles à Sarlat. La ville reste fidèle au catholicisme et subit des assauts répétés. Une brève occupation protestante a lieu, mais les catholiques reprennent rapidement le contrôle. Le chanoine Jean Tarde décrit cette période comme une époque de souffrance pour Sarlat, où la ville se replie sur elle-même pour se protéger.
XVIIe et XVIIIe Siècles
Au XVIIe siècle, Sarlat se reconstruit après les guerres de Religion. L’évêque Louis II de Salignac favorise l’installation de nouveaux ordres religieux durant la Contre-Réforme, ce qui stimule la reconstruction de la ville. Les Pénitents bleus et blancs s’installent entre 1607 et 1608, et les Jésuites arrivent en 1694. Ces installations témoignent du renforcement de la foi catholique à Sarlat.
Révolution Française
La Révolution Française (1789-1799) bouleverse profondément Sarlat. De nombreux monuments religieux et civils sont endommagés ou transformés. Entre 1790 et 1796, les terres, les couvents et les églises sont vendus, entraînant une reconfiguration significative de l’occupation des sols et du bâti religieux.
Époque Contemporaine
Modernisation au XIXe Siècle
Le XIXe siècle voit une modernisation et une transformation urbaine profonde de Sarlat. Une politique de salubrité est mise en place, et la ville s’ouvre avec la création de la rue de la République, percée au cœur du centre médiéval. La révolution industrielle touche Sarlat de manière relative, mais elle marque un changement économique notable avec la diversification des métiers et le développement de la production d’huile de noix.
XXe Siècle et Guerres Mondiales
Le XXe siècle est marqué par les deux guerres mondiales. Sarlat devient un lieu de refuge pendant ces conflits. La ville s’affirme comme une terre de résistance durant la Seconde Guerre mondiale, avec des réseaux de résistance actifs tels que Combat et Alliance. En 1944, Sarlat est libérée, mais les pertes humaines sont lourdes, comme en témoignent les nombreux noms inscrits sur le monument aux morts.
Renaissance Culturelle
En 1952, le Festival du Théâtre de Sarlat est créé, initié par Jacques Boissarie. Ce festival, suivi par la création du Festival d’automne de la création audiovisuelle en 1980 et du Festival du Film en 1992, positionne Sarlat comme un centre culturel important. Grâce à la loi Malraux de 1962, Sarlat entreprend une vaste restauration de son centre historique, renforçant son attrait touristique et son patrimoine architectural.
Conclusion
Sarlat, avec son riche passé historique et culturel, est aujourd’hui une ville moderne qui respecte et valorise son héritage. De ses origines préhistoriques à son développement médiéval, en passant par ses renaissances successives, Sarlat reste un témoignage vivant de l’histoire et de la culture du Périgord Noir. Sa capacité à se réinventer tout en préservant son patrimoine en fait une destination incontournable pour les amateurs d’histoire, de culture, et tout simplement de beauté. Il faut aussi savoir prendre un peu de distance face à toute cette reichesse historique et simplement laisser parler l’ambiance que distillent ces vieilles pierres, de couleur jaune.
La visite de Sarlat
Sarlat-la-Canéda, en tant que capitale historique du Périgord Noir, offre aux visiteurs une immersion dans son passé à travers ses ruelles médiévales, ses édifices bien conservés et ses monuments emblématiques. Voici un tour d’horizon des principaux sites historiques et de leurs caractéristiques dans le cœur historique de Sarlat :
L’Abbaye Sainte-Marie
L’abbaye, fondée au IXe siècle, est le point de départ du développement de Sarlat. Aujourd’hui, plusieurs éléments de l’ancienne abbaye sont encore visibles :
- Le Clocher-Porte : Cette structure massive servait à la fois de clocher et de porte fortifiée. Elle est l’un des éléments les plus anciens de l’abbaye.
- La Lanterne des Morts : Érigée au XIIe siècle, cette curieuse tour cylindrique servait à abriter une flamme éternelle en mémoire des défunts.
- La Chapelle Saint-Benoît : Une petite chapelle médiévale encore intacte, témoignant de la vie religieuse de l’époque.
La Cathédrale Saint-Sacerdos
Érigée au XIVe siècle lorsque l’abbaye devient évêché, la cathédrale Saint-Sacerdos est un monument incontournable :
- Le Chœur et le Transept : De style gothique, ces parties de l’église montrent l’évolution architecturale du Moyen Âge.
- Les Cloîtres : Les cloîtres permettent de se promener dans un espace calme, autrefois lieu de prière et de méditation pour les moines.
- Les Reliques de Saint Sacerdos : Conservées dans la cathédrale, elles attirent encore aujourd’hui des pèlerins.
Les Remparts et Tours de Défense
Les fortifications de Sarlat, construites et renforcées au cours des siècles, témoignent de l’importance stratégique de la ville :
- La Tour du Bourreau : Construit en 1579, ce bâtiment servait de résidence pour le bourreau de la ville. Elle est identifiable par son architecture robuste.
- La Tour de la Bouquerie : Aujourd’hui intégrée au restaurant La Couleuvrine, cette tour est un vestige des défenses médiévales de la ville.
- Les Portes de la Ville : Bien que souvent intégrées ou transformées, certaines portes comme celle de l’Endrevie sont des vestiges des anciennes entrées fortifiées de la ville.
L’Hôtel de Ville
L’hôtel de ville de Sarlat, construit au XVIIe siècle, est un exemple de l’architecture classique française :
- La Façade : Elle présente une symétrie typique de l’architecture de la Renaissance française avec des détails décoratifs soignés.
- La Salle des Mariages : Ornée de peintures et de boiseries, elle reflète le style opulent de l’époque.
La Maison de La Boétie
La Maison de La Boétie, située près de la cathédrale, est un exemple emblématique de l’architecture de la Renaissance :
- La Façade : Avec ses fenêtres à meneaux et ses sculptures délicates, elle est un témoignage du style Renaissance.
- L’Histoire : Cette maison est célèbre pour avoir été la demeure de l’écrivain et philosophe Étienne de La Boétie.
Les Places et Marchés
Les places de Sarlat, souvent animées et historiques, sont des lieux de vie et de rencontre :
- La Place de la Liberté : Cœur vibrant de Sarlat, elle accueille le marché hebdomadaire, où l’on peut trouver des produits locaux et artisanaux.
- La Place du Marché aux Oies : Rappelant l’importance de l’élevage ovin dans la région, elle est agrémentée de statues d’oies en bronze.
Les Ruelles Médiévales
Les ruelles pavées de Sarlat, étroites et sinueuses, sont emblématiques du tracé médiéval de la ville :
- La Rue de la République : Percée au XIXe siècle, elle traverse le cœur médiéval de Sarlat et est bordée de boutiques et de maisons anciennes.
- La Rue des Consuls : Connu pour ses hôtels particuliers datant du Moyen Âge et de la Renaissance, cette rue montre la richesse passée de la ville.
Les Édifices Religieux et Civils
- L’Église Sainte-Marie : Convertie en marché couvert par l’architecte Jean Nouvel, elle montre une fusion intéressante entre le passé religieux et le présent utilitaire.
- Le Présidial : Ancien palais de justice du XVIIe siècle, il est un exemple de l’architecture civile et judiciaire de l’époque.
La Dordogne du temps d’avant
La Dordogne des grands photographes
Voir aussi « La Dordogne dans l’œil de Robert Doisneau
Les photos en noir et blanc de Henri Cartier-Bresson, Jean Dieuzaide, Edouard Boubat et Raymond Depardon, prises pour la plupart dans les années cinquante et soixante, me transportent dans un autre temps, un temps que je n’ai pas vécu, mais que je reconnais immédiatement. Ces images capturent une essence intemporelle, une continuité des choses simples et essentielles de la vie rurale. Les paysannes vêtues de noir, sous la halle du marché, avec l’anse de leur panier à la saignée du coude et l’ail perçant ; le maréchal-ferrant en pleine opération, le bouilleur de cru près de la rivière ; les feuillardiers dans leur hutte, les paysans fauchant sous le soleil ; les bonnes sœurs à cornette aperçues dans une rue de Sarlat ; les attelages de bœufs et les chevaux à œillères dans les champs de tabac ; les premiers vacanciers au camping, les femmes en robes fleuries devant la statue du premier homme aux Eyzies, les lavandières sur les berges de l’Auvezère à Tourtoirac.
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Ils parlent du Périgord d’avant, du temps de leur enfance. Ce sont des souvenirs vivants, authentiques, et il faudrait en recueillir bien d’autres pour faire revivre ce Périgord d’hier et d’avant-hier, pour les jeunes générations et pour les touristes qui ne se représentent pas ce que c’était.
Régine Laprade-Poisson, écrivain après avoir été médecin, est une périgourdine issue d’une longue lignée familiale du Périgord. Avec beaucoup de sensibilité et de réalisme, elle raconte ici ses souvenirs, des anecdotes du « monde d’avant ». Ses récits sont empreints d’une tendresse profonde pour cette terre qui l’a vue naître et grandir, une terre où chaque pierre, chaque sentier, chaque visage raconte une histoire.
Olivier Charpenet, chef d’entreprise et créateur de LOU COCAL, a vécu diverses initiatives entrepreneuriales avant de se tourner vers ses racines. Ici, il parle du Périgord qu’il a connu enfant, dans une famille modeste mais visiblement heureuse. Ses yeux brillent en évoquant les rires des repas familiaux, les jeux dans les champs, l’authenticité des liens humains. Pour lui, ce temps révolu n’est pas une source de regrets mais un trésor de valeurs humaines, une simplicité et une chaleur qu’il tente de perpétuer dans sa vie d’aujourd’hui.
Michel Ozanne, un retraité très actif et passionné de spéléologie, connaît toutes les grottes du Périgord. Son club partage sa passion avec un club en Espagne qui vient ici tous les ans. Enfant, il a vécu dans un château du Périgord Noir, à une époque où ils n’étaient pas encore restaurés. Ses récits sont des voyages dans les profondeurs de la terre, mais aussi dans les souvenirs d’une vie passée dans les couloirs froids et mystérieux du château familial. Il se rappelle les jours d’hiver où le feu dans l’âtre était le seul refuge contre le froid mordant, les explorations enfantines des pièces oubliées, les histoires que les murs semblaient chuchoter.
Chaque témoignage est un fragment d’un temps révolu mais encore vivant dans les cœurs et les mémoires. Le Périgord de Régine, Olivier et Michel est un territoire d’émotions et de souvenirs, un lieu où le passé et le présent se rencontrent et se répondent. Ces récits sont des ponts jetés entre les générations, des invitations à comprendre et à ressentir la richesse d’un monde d’avant, un monde qui, malgré le passage du temps, continue de vibrer avec force et authenticité.
Ils évoquent un Périgord où la simplicité de la vie quotidienne était empreinte de beauté, où chaque geste, chaque rencontre, chaque instant portait en lui une charge émotionnelle intense. Ce Périgord d’antan, loin de disparaître, reste gravé dans les mémoires, un fil invisible mais indestructible qui unit le passé au présent, les anciens aux nouveaux venus, les souvenirs aux réalités d’aujourd’hui.
En écoutant leurs récits, on ressent la force tranquille de cette terre, la persistance des valeurs humaines, la profondeur des liens tissés par les générations. C’est un Périgord qui, à travers les voix de Régine, Olivier et Michel, nous rappelle que le passé est toujours présent, vivant dans chaque sourire, chaque regard, chaque pierre. Un Périgord qui tient.
On danse au Château des Milandes
Ambiances touristiques
CDT
Le slow Tourisme et le Périgord
S’il est un lieu que les dieux, la nature, les hommes, ou le hasard, ont mis sur la route de ce nouvel horizon qu’est le Slow Tourisme, c’est bien le Périgord – Dordogne !
Pour faire face à nos temps troublés, peut- être, en tous cas pour retrouver la « vraie vie » !
Qu’est-ce que le slow tourisme ? C’est une idée et une pratique du voyage, des vacances, de la découverte de l’ailleurs et des autres, qui donne du sens, de la profondeur, du temps, à la vie. Ce n’est pas la lenteur en elle-même la question, c’est le temps qui convient, le vécu de l’ici et maintenant, l’attention éveillée au local, l’observation, la découverte de la richesse humaine, de la nature, de celle de l’histoire et du patrimoine dans leur récit et leur contexte, de la vraie rencontre… Idée… et pratique concrète.
Nous invitons les visiteur à aimer cette idée et à la vivre pleinement. Nous invitons les acteurs du tourisme en Dordogne et autour qui souhaitent contribuer à un tourisme responsable et humain à se référencer ici : entrez en contact !