Maison d’hôtes bien-être Les Meulières

Un séjour bien-être


Les Meulières Maison d’hôtes – Tel 07 70 38 84 34
blancheriejm@gmail.com

Bienvenue aux Meulières

Découvrez un havre de paix et de convivialité au cœur du Périgord Noir !


À Propos des Meulières

Les Meulières, c’est bien plus qu’une simple maison d’hôtes. Située à Domme, près de Sarlat, cette demeure offre une immersion totale dans l’art de vivre périgourdin. Marianne et Jean-Marc, vos hôtes, vous accueillent dans une ambiance chaleureuse et amicale, idéale pour se détendre et se ressourcer.


Nos Hébergements

  1. Le Gîte Familial

    • Superficie : 100 m²
    • Chambres : 3
    • Équipements : Cuisine équipée, salon, terrain avec barbecue
    • Tarif : De 90 à 190 € selon la saison
  2. Les Chambres d’Hôtes

    • Nombre : 3 chambres
    • Confort : Toilettes et salle de bain privatives, frigo et commodités dans l’entrée
    • Tarif : De 50 à 95 € selon la chambre et la saison
  3. Le Studio

    • Confort : Très calme, tout équipé, places de parking
    • Proximité : Près du centre historique de Sarlat

Activités et Services

Les Meulières ne sont pas seulement un lieu de séjour, mais une véritable expérience de bien-être et de culture :

  • Méditations et Massages : Séances de méditation guidée et massages régénérants.
  • Soirées Lectures et Ateliers d’Écriture : Participez à des ateliers littéraires et des soirées conviviales.
  • Table d’Hôtes : Savourez de délicieux repas périgourdins dans une ambiance chaleureuse.
  • Formations et Séminaires : Des formations en management bienveillant pour entreprises et institutions.
  • Tourisme Culturel : Découvrez le Périgord avec notre guide audio et explorez le riche patrimoine local.

Histoire et Patrimoine

Les Meulières sont ancrées dans l’histoire locale. Autrefois, cette maison était le lieu de travail d’un des derniers tailleurs de pierre meulière et fabricant de feuillards pour tonneaux et parcs à huîtres. Aujourd’hui, Marianne et Jean-Marc perpétuent cette tradition d’accueil dans un cadre modernisé, tout en honorant le passé.


Pourquoi Choisir Les Meulières ?

  • Ambiance Conviviale : Rencontrez des hôtes passionnés par le partage et la conversation.
  • Emplacement Idéal : Proximité de sites historiques comme la bastide de Domme et Sarlat.
  • Culture et Bien-être : Un mélange unique de détente, de spiritualité et de découverte culturelle.


Les templiers enfermés à Domme

Les Templiers à Domme : Mystères et Légendes


Au cœur du Périgord Noir, la Bastide Royale de Domme cache en ses murs un secret ancestral.


La Porte des Tours : Une Prison Enigmatique

Les imposantes tours de la Bastide Royale de Domme, joyau de l’architecture militaire du XIIIème siècle, abritent des inscriptions mystérieuses. En 1970, le chanoine Tonnelier attribua ces graffiti aux chevaliers de l’Ordre du Temple, affirmant que de 1307 à 1320, soixante-dix Templiers y furent emprisonnés, gravant sur les murs les témoignages de leurs dernières années. Une étude récente remet en question cette thèse, mais l’aura mystérieuse des graffiti persiste.


Les Graffiti : Témoignages ou Divagations ?

Les gravures de Domme intriguent et fascinent. Selon le chanoine Tonnelier, les murs de la Porte des Tours portent des dates et des inscriptions dénonçant le pape Clément V, ainsi que des dessins complexes, incluant une multitude de têtes mystérieuses. Les interprétations de ces inscriptions varient, certaines études récentes suggérant qu’elles pourraient être l’œuvre de tailleurs de pierres, de pèlerins ou de gardes, plutôt que de Templiers.


Les Noms des Templiers

Les archives révèlent les noms des Templiers périgourdins détenus à Domme. Leur liste, dressée à partir de documents historiques, nous raconte les histoires de ces hommes, souvent avec des détails poignants sur leur vie et leur mort. Chaque nom évoque une part de l’énigme, laissant entrevoir les visages des chevaliers dans l’ombre de leur geôle.


Visitez la Porte des Tours

Aujourd’hui, la Porte des Tours est un site incontournable pour quiconque visite Domme. Les graffiti, visibles lors de visites autonomes ou guidées, offrent un aperçu émouvant de l’histoire et des légendes entourant les Templiers. Pour les plus audacieux, un Escape Game propose de relever le défi de retrouver les Clés de la Liberté en une heure, plongeant les participants dans l’atmosphère mystique de cette prison séculaire.


Les Templiers : Entre Vérité et Fiction

Les recherches et débats sur l’authenticité des graffiti de Domme sont intenses. Si certaines interprétations sont remises en question, l’énigme demeure. Les visiteurs sont invités à explorer, à questionner, et peut-être, à découvrir leur propre vérité au cœur de cette forteresse mystérieuse.


Plongez dans l’Histoire Mystérieuse des Templiers à Domme

La légende des Templiers, ces chevaliers mystiques et souvent incompris, continue de captiver les esprits. Venez découvrir Domme, où l’histoire et le mystère s’entrelacent dans les pierres anciennes de la Porte des Tours.

Lucien de Maleville


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Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain…

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Domme Les cahiers de doléances de 1789

Télécharger en PDF Domme 1789 Cahiers de Doléances Maleville, Jacques

Ils sont probablement rédigés par Jacques de Maleville,  (1741-1824)



Ecoutez la Bastide de Domme me raconter

Je me reposais, un soir d’été, le long des remparts, car il y a dans la pierre des bancs médiévaux…
Quelle surprise quand j’ai entendu… la Bastide me parlait !

 

 

 


La grotte de DOMME

Le podcast

La cité médiévale de DOME était déjà un des hauts lieux du tourisme en Périgord noir, mais les visiteurs ne se doutaient généralement pas de la présence sous le centre même de la bastide d’une grotte aux 450 m de galeries. Une grotte d’une beauté naturelle sauvage presque en effet on y descendait quasiment comme des spéléologues… Aujourd’hui elle devient l’un de ces endroits que vous pouvez vivre bien au-delà du voyage, de la curiosité, du plaisir de la découverte : c’est un espace de pure magie. La bastide en surface garde tous les charmes des maisons des temps très anciens, des rues et des vieux murs de pierre blonde de cette période favorable du Moyen-Âge qui a vu un urbanisme « moderne » se déployer, celui des bastides. Les bastides avec leurs rues perpendiculaire et larges.
C’est des profondeurs de la terre que vient ce second et magnifique trésor conçu avant même l’existence de l’homme, issu du fond des âges, du travail du minéral qui se marie à l’action de l’eau, comme pour emporter notre imagination vers des formes invraisemblables, des voluptés d’entrelacements, des couleurs dans les roses, dans les bleus et les blonds, puis dans les blancs puissants de l’esprit.
Des couleurs qui aujourd’hui apparaissent du fait d’une modernité bien plus récente l’éclairage du plus profond de la terre qui révèle un autre monde et qui nous propulse dans un autre rapport ou temps.
Des hommes d’aujourd’hui ont travaillé à ce miracle. Mais nous ne sommes pas ici dans une reconstitution artificielle : c’est un véritable parcours souterrain dans lequel nous immerge la grotte, une authentique ballade dans les profondeurs de la terre et avec les éclairages subtils ce sont les couleurs naturelles des colonnades, les plafonds brillants de milliers de stalactites et de fistuleuses, les stalagmites, les translucides draperies et des miroirs d’eau qui nous proposent une myriade de spectacles magiques, de rêves inouïs, de formes que la lumière laisse surgir.
On voudrait y rester, méditer, retrouver dans ces êtres de pierre et d’eau, dans les reflets et les irisations des petits lacs, toutes les vies passées et futures du monde… car elles sont là à portée de pensée, si proches de notre corps qui dans les profondeurs de la terre s’est transmuté régénéré identifié aux myriades de possibilités d’être et se sentir. Tout ce que les explorateurs de cavernes ont cherché d’inattendu et simplement là si profond, en nous.

Ecoutez directement sur votre téléphone !


Jacquou le Croquant et le temps des jacqueries

Connaissez-vous l’excellent site Littérature audio ? C’est une association dont l’objet est de objet de « faciliter l’accès de tous et en particulier des non-voyants et malvoyants aux joies de la littérature. » Nous pouvons tous en bénéficier, en effet, grâce au travail de bénévoles.
Quant à nous, Love France, nous pouvons mettre à disposition leur travail de manière contextualisée, comme ici, à propos du Périgord et de Domme, qui entretient la légende de Jacquou le croquant. 
Notre but est aussi de contextualiser les territoires dans l’histoire et par la recherche scientifique. France Culture est une mine incroyable des connaissances d’aujourd’hui !

L’histoire des Jacqueries commence avec la Grande Jacquerie de 1358. C’ est un soulèvement de paysans qui touche les campagnes d’Île-de-France, de Picardie, de Champagne, d’Artois et de Normandie, lors de la guerre de Cent Ans (que le Périgord a bien connue !). Ce fût une période de grande crise politique, militaire et sociale. Cette révolte tire son nom de Jacques Bonhomme, figure anonyme du vilain, puis sobriquet désignant le paysan français, probablement du fait du port de vestes courtes, dites jacques. Elle eut pour chef un dénommé Guillaume Carle, aussi nommé Jacques Bonhomme1.

L’émission de France Culture va plus en profondeur dans l’explication des Jacqueries, et notamment dans l’analyse de l’expression des révoltes populaires dans notre histoire.
Historiquement, au-delà du roman, que sont les jacqueries ? Une émission sur France Culture.

Le texte du livre d’Eugène Le Roy « Jacquou le croquant est disponible ici sur Wikisource

Voici le début du 1er chapitre

Le plus loin dont il me souvienne, c’est 1815, l’année que les étrangers vinrent à Paris, et où Napoléon, appelé par les messieurs du château de l’Herm « l’ogre de Corse », fut envoyé à Sainte-Hélène, par delà les mers. En ce temps-là, les miens étaient métayers à Combenègre, mauvais domaine du marquis de Nansac, sur la lisière de la Forêt Barade, dans le haut Périgord. C’était le soir de Noël ; assis sur un petit banc dans le coin de l’âtre, j’attendais l’heure de partir pour aller à la messe de minuit dans la chapelle du château, et il me tardait fort qu’il fût temps. Ma mère, qui filait sa quenouille de chanvre devant le feu, me faisait prendre patience à grand’peine en me disant des contes. Elle se leva enfin, alla sur le pas de la porte, regarda les étoiles au ciel et revint aussitôt :

— Il est l’heure, dit-elle, va, mon drôle[1] ; laisse-moi arranger le feu pour quand nous reviendrons.

Et aussitôt, allant quérir dans le fournil une souche de noyer gardée à l’exprès, elle la mit sur les landiers et l’arrangea avec des tisons et des copeaux.

Cela fait, elle m’entortilla dans un mauvais fichu de laine qu’elle noua par derrière, enfonça mon bonnet tricoté sur mes oreilles, et passa de la braise dans mes sabots. Enfin ayant pris sa capuce de bure, elle alluma le falot aux vitres noircies par la fumée de l’huile, souffla le chalel pendu dans la cheminée, et, étant sortis, ferma la porte au verrou en dedans au moyen de la clef-torte qu’elle cacha ensuite dans un trou du mur :

— Ton père la trouvera là, mais qu’il revienne.

Le temps était gris, comme lorsqu’il va neiger, le froid noir et la terre gelée. Je marchais près de ma mère qui me tenait par la main, forçant mes petites jambes de sept ans par grande hâte d’arriver, car la pauvre femme, elle, mesurait son pas sur le mien. C’est que j’avais tant ouï parler à notre voisine la Mïon de Puymaigre, de la crèche faite tous les ans dans la chapelle de l’Herm par les demoiselles de Nansac, qu’il me tardait de voir tout ce qu’elle en racontait. Nos sabots sonnaient fort sur le chemin durci, à peine marqué dans la lande grise et bien faiblement éclairé par le falot que portait ma mère. Après avoir marché un quart d’heure déjà, voici que nous entrons dans un grand chemin pierreux appelé lou cami ferrat, c’est-à-dire le chemin ferré, qui suivait le bas des grands coteaux pelés des Grillières. Au loin, sur la cime des termes et dans les chemins, on voyait se mouvoir comme des feux follets les falots des gens qui allaient à la messe de minuit, ou les lumières portées par les garçons courant la campagne en chantant une antique chanson de nos pères, les Gaulois, qui se peut translater ainsi du patois :

 

   Nous sommes arrivés,
Nous sommes arrivés,
À la porte des rics, (chefs)
Dame, donnez-nous l’étrenne du gui !…
Si votre fille est grande,
Nous demandons l’étrenne du gui !
Si elle est prête à choisir l’époux,
Dame, donnez-nous l’étrenne du gui !…
Si nous sommes vingt ou trente,
Nous demandons l’étrenne du gui !
Si nous sommes vingt ou trente bons à prendre femme,
Dame, donnez-nous l’étrenne du gui !…

 

Lorsque nous fûmes sous Puymaigre, une autre métairie du château, ma mère mit une main contre sa bouche et hucha fortement :

— Hô, Mïon !

La Mïon sortit incontinent sur sa porte et répondit :

— Espère-moi, Françou !


Mémoires du Périgord : DOMME avec Michel O.

Interview – 1ère partie. Ancêtres – Agriculteurs – Séchoirs à tabac – Vente directe des produits locaux